Église Saint-Étienne

Bienvenue à l’église Saint-Étienne

Des débuts difficiles

De l’agriculture à l’art

Particularité du revêtement

Les cloches

Intégrale? Pas tout à fait…

Les œuvres d’art

L’orgue à l’avant plan

La sacristie

Lieu inusité pour une visite : le soubassement

Bienvenue à l’église Saint-Étienne

On dirait bien qu’elle veille sur la rivière et son village, cette belle et fière centenaire…et malgré son âge vénérable, elle brille comme un sou neuf!

Ce n’est pourtant pas le premier lieu de culte à figurer sur le site. En effet, au milieu du 19e siècle, l’endroit était occupé par une chapelle de dimension modeste. En 1904, la chapelle laisse place à une église plus imposante afin de répondre aux besoins de la population composée alors d’un peu plus de 800 paroissiens.

L’église Saint-Étienne est le reflet de son initiateur, l’abbé Denis Garon. Énergique et déterminé, le curé Garon a mené l’essentiel des démarches pour la construction de l’église, la négociation des contrats, l’ornementation et le décor intérieur. On raconte que durant le chantier, ce redoutable négociateur a gravi toutes les échelles et les échafaudages jusqu’à la pointe du clocher pour s’assurer que tout soit en ordre!

Des débuts difficiles

Certaines tensions semblent avoir été au cœur de la planification et de la construction de l’église. Bien que l’on attribue les plans et devis et la surveillance du chantier à David Ouellet, un autre architecte, Joseph-Georges Bussières, aurait contribué à la conception du temple. Quant à la réalisation des travaux, elle a été confiée à l’entrepreneur Joseph Gosselin.

David Ouellet (1844-1915) est architecte et sculpteur. Il a d’ailleurs œuvré auprès de Louis Jobin. Étant donné ses atouts, il a contribué à la réalisation de nombreux bâtiments religieux, de la conception des plans jusqu’à la décoration intérieure.

Pour le cœur institutionnel de Saint-Etienne-de-Lauzon, David Ouellet a souhaité créer un ensemble fort en accordant une signature architecturale commune entre l’église et le presbytère. En effet, les deux bâtiments ont plusieurs similitudes et de nombreux rappels architecturaux renforcent cette harmonie. Les revêtements, les chambranles et la couleur participent à créer cette complicité architecturale.

La construction des bâtiments a comporté quelques embûches, dont l’instabilité du sol dû à sa composition argileuse et à la hauteur de la nappe phréatique. Force est d’admettre que l’architecte et les ingénieurs ont réussi à stabiliser les assises des bâtiments puisque ceux-ci sont encore debout et bien droits après plus de 100 ans!

Des débuts difficiles

Certaines tensions semblent avoir été au cœur de la planification et de la construction de l’église. Bien que l’on attribue les plans et devis et la surveillance du chantier à David Ouellet, un autre architecte, Joseph-Georges Bussières, aurait contribué à la conception du temple. Quant à la réalisation des travaux, elle a été confiée à l’entrepreneur Joseph Gosselin.

David Ouellet (1844-1915) est architecte et sculpteur. Il a d’ailleurs œuvré auprès de Louis Jobin. Étant donné ses atouts, il a contribué à la réalisation de nombreux bâtiments religieux, de la conception des plans jusqu’à la décoration intérieure.

Pour le cœur institutionnel de Saint-Etienne-de-Lauzon, David Ouellet a souhaité créer un ensemble fort en accordant une signature architecturale commune entre l’église et le presbytère. En effet, les deux bâtiments ont plusieurs similitudes et de nombreux rappels architecturaux renforcent cette harmonie. Les revêtements, les chambranles et la couleur participent à créer cette complicité architecturale.

La construction des bâtiments a comporté quelques embûches, dont l’instabilité du sol dû à sa composition argileuse et à la hauteur de la nappe phréatique. Force est d’admettre que l’architecte et les ingénieurs ont réussi à stabiliser les assises des bâtiments puisque ceux-ci sont encore debout et bien droits après plus de 100 ans!

Des débuts difficiles

Certaines tensions semblent avoir été au cœur de la planification et de la construction de l’église. Bien que l’on attribue les plans et devis et la surveillance du chantier à David Ouellet, un autre architecte, Joseph-Georges Bussières, aurait contribué à la conception du temple. Quant à la réalisation des travaux, elle a été confiée à l’entrepreneur Joseph Gosselin.

David Ouellet (1844-1915) est architecte et sculpteur. Il a d’ailleurs œuvré auprès de Louis Jobin. Étant donné ses atouts, il a contribué à la réalisation de nombreux bâtiments religieux, de la conception des plans jusqu’à la décoration intérieure.

Pour le cœur institutionnel de Saint-Etienne-de-Lauzon, David Ouellet a souhaité créer un ensemble fort en accordant une signature architecturale commune entre l’église et le presbytère. En effet, les deux bâtiments ont plusieurs similitudes et de nombreux rappels architecturaux renforcent cette harmonie. Les revêtements, les chambranles et la couleur participent à créer cette complicité architecturale.

La construction des bâtiments a comporté quelques embûches, dont l’instabilité du sol dû à sa composition argileuse et à la hauteur de la nappe phréatique. Force est d’admettre que l’architecte et les ingénieurs ont réussi à stabiliser les assises des bâtiments puisque ceux-ci sont encore debout et bien droits après plus de 100 ans!

De l’agriculture à l’art

Saint-Étienne-de-Lauzon a été particulièrement développée autour des moulins à scie établis le long de la Beaurivage, de l’industrie du bois et de l’agriculture. D’ailleurs, de nombreux cultivateurs se sont succédé à la tête de la mairie dès 1865.

Un fait inusité est toutefois à souligner. En 1955, Mme Élisabeth Bélanger est nommée mairesse, quelques années après que son mari eut lui-même occupé le poste. Elle figure parmi les toutes premières femmes à la tête d’une municipalité au Québec! C’est très particulier d’avoir une mairesse à l’époque!

Un autre élément peu banal à souligner est l’empreinte du peintre Albert Rousseau (1908-1982) dans le paysage stéphanois. Né à Saint-Étienne-de-Lauzon, l’artiste étudie à l’École des beaux-arts et développe un style bien personnel où couleurs, lumière et textures se déploient. Fortement inspiré par la nature, il revient s’établir à Saint-Étienne-de-Lauzon et acquiert l’ancien moulin Gosselin dont la construction remonte à 1835. Localisé en bordure de la rivière Beaurivage, le moulin était autrefois utilisé pour la coupe du bois et pour la mouture de la farine.

Au début des années 1970, Albert Rousseau transforme le site en lieu de diffusion, d’apprentissage et de pratique artistique, le Moulin des arts. Ce dernier est demeuré en activité jusqu’en 1996.

L’impulsion donnée par Albert Rousseau dans le domaine artistique à Saint-Étienne-de-Lauzon n’est pas sans rappeler le soin que l’on retrouve dans l’église. En effet, comme on peut le constater, l’ensemble des boiseries et des ornements ont été délicatement sculptés et peints.

Particularité du revêtement

Le revêtement de bois a été remplacé en 1962 par un déclin en aluminium. Avez-vous remarqué la particularité du revêtement extérieur? Pourquoi, à cet endroit, le déclin a-t-il été installé à la verticale? Ce n’est pas pour une question d’esthétisme. En fait, c’est tout simplement pour pouvoir épouser la forte courbe de l’abside du chœur. En effet, à moins d’avoir été réalisée en maçonnerie, cette section se prête davantage à un revêtement vertical.
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Intégrale? Pas tout à fait…

Le maître-autel d’origine a été réalisé en 1749 par les frères François-Noël et Jean-Baptiste-Antoine Levasseur pour l’église Saint-Nicolas. Les Ursulines de Québec ont complété la décoration en appliquant les dorures. La paroisse de Saint-Nicolas a offert le mobilier à la nouvelle paroisse de Saint-Étienne-de-Lauzon en 1875 qui l’installa d’abord dans la petite chapelle, puis dans l’église.

Les autels latéraux et l’autel de la sacristie aujourd’hui disparus sont l’œuvre du sculpteur Henri Angers, élève de Louis Jobin. Les bergères et les bancs d’église ont été réalisés par Nilus Leclerc de l’Islet. Deux confessionnaux sculptés ainsi qu’un imposant meuble dans la sacristie complètent le mobilier finement sculpté.

À l’instar de plusieurs églises du Québec, l’intérieur du bâtiment a subi d’importantes transformations au passage des années 1960 à 1970. On remarque que le plancher, les bancs, les fonds baptismaux, les confessionnaux, les lustres et le maître-autel ont été remplacés par des modèles simplifiés. Les toiles qui décoraient le chœur ont été retirées. Certains autres éléments du mobilier tels que la balustrade, les autels latéraux et la chaire ainsi que certains motifs et effets trompe-l’œil peints sont tout simplement disparus.

Durant cette période de renouveau eucharistique, le maître-autel fut cédé au peintre Albert Rousseau. Il est aujourd’hui la propriété du Musée des beaux-arts du Québec. Quant à la chaire, elle aurait été cédée au Conservatoire de musique et d’art dramatique du Québec. Enfin, les autels latéraux auraient transité par un antiquaire.

Au courant des années 1990, plusieurs éléments ont heureusement été réintégrés au cours d’un grand chantier de restauration. Néanmoins, plusieurs éléments n’ont pu être retrouvés ou récupérés.

Aujourd’hui, on compte quatre modèles de bancs différents. Les avez-vous remarqués? De plus, les anciens confessionnaux sculptés, quant à eux, ont été déplacés dans une autre section du bâtiment. À vous de les découvrir.

Intégrale? Pas tout à fait…

Le maître-autel d’origine a été réalisé en 1749 par les frères François-Noël et Jean-Baptiste-Antoine Levasseur pour l’église Saint-Nicolas. Les Ursulines de Québec ont complété la décoration en appliquant les dorures. La paroisse de Saint-Nicolas a offert le mobilier à la nouvelle paroisse de Saint-Étienne-de-Lauzon en 1875 qui l’installa d’abord dans la petite chapelle, puis dans l’église.

Les autels latéraux et l’autel de la sacristie aujourd’hui disparus sont l’œuvre du sculpteur Henri Angers, élève de Louis Jobin. Les bergères et les bancs d’église ont été réalisés par Nilus Leclerc de l’Islet. Deux confessionnaux sculptés ainsi qu’un imposant meuble dans la sacristie complètent le mobilier finement sculpté.

À l’instar de plusieurs églises du Québec, l’intérieur du bâtiment a subi d’importantes transformations au passage des années 1960 à 1970. On remarque que le plancher, les bancs, les fonds baptismaux, les confessionnaux, les lustres et le maître-autel ont été remplacés par des modèles simplifiés. Les toiles qui décoraient le chœur ont été retirées. Certains autres éléments du mobilier tels que la balustrade, les autels latéraux et la chaire ainsi que certains motifs et effets trompe-l’œil peints sont tout simplement disparus.

Durant cette période de renouveau eucharistique, le maître-autel fut cédé au peintre Albert Rousseau. Il est aujourd’hui la propriété du Musée des beaux-arts du Québec. Quant à la chaire, elle aurait été cédée au Conservatoire de musique et d’art dramatique du Québec. Enfin, les autels latéraux auraient transité par un antiquaire.

Au courant des années 1990, plusieurs éléments ont heureusement été réintégrés au cours d’un grand chantier de restauration. Néanmoins, plusieurs éléments n’ont pu être retrouvés ou récupérés.

Aujourd’hui, on compte quatre modèles de bancs différents. Les avez-vous remarqués? De plus, les anciens confessionnaux sculptés, quant à eux, ont été déplacés dans une autre section du bâtiment. À vous de les découvrir.

Les œuvres d’art

Chacune des colonnes et des arches est décorée de chapiteaux richement sculptés. Quant à la voûte, elle est ornée de médaillons sculptés et de caissons.

Sept toiles attribuées à Antonio Masselotte (1887-1983) installées initialement vers 1939 décorent l’abside. Dans les médaillons figurent Jésus entouré de Pierre, Paul, Matthieu, Marc, Luc et Jean.

L’œuvre centrale, quant à elle, représente Le martyre de saint Étienne. L’œuvre peinte a été réalisée en 1905 par les Sœurs du Bon-Pasteur de Québec, selon une œuvre originale de Jean Caspar située dans la basilique de Munich, en Allemagne. Heureusement, ces toiles qui avaient été retirées en 1969 ont pu être réintégrées une trentaine d’années plus tard grâce au travail des restaurateurs.

Parmi les autres éléments distinctifs, on note un chemin de croix en plâtre offert par M. et Mme Joseph Belleau lors de la construction de l’église, un calvaire acquis en 1909 grâce à de nombreux dons et une maquette de l’église réalisée par Rémi Vallée et Joseph Ouellet.

Les œuvres d’art

Chacune des colonnes et des arches est décorée de chapiteaux richement sculptés. Quant à la voûte, elle est ornée de médaillons sculptés et de caissons.

Sept toiles attribuées à Antonio Masselotte (1887-1983) installées initialement vers 1939 décorent l’abside. Dans les médaillons figurent Jésus entouré de Pierre, Paul, Matthieu, Marc, Luc et Jean.

L’œuvre centrale, quant à elle, représente Le martyre de saint Étienne. L’œuvre peinte a été réalisée en 1905 par les Sœurs du Bon-Pasteur de Québec, selon une œuvre originale de Jean Caspar située dans la basilique de Munich, en Allemagne. Heureusement, ces toiles qui avaient été retirées en 1969 ont pu être réintégrées une trentaine d’années plus tard grâce au travail des restaurateurs.

Parmi les autres éléments distinctifs, on note un chemin de croix en plâtre offert par M. et Mme Joseph Belleau lors de la construction de l’église, un calvaire acquis en 1909 grâce à de nombreux dons et une maquette de l’église réalisée par Rémi Vallée et Joseph Ouellet.

L’orgue à l’avant plan

Un harmonium a fait office d’instrument durant les 30 premières années de l’église. Il s’agit peut-être de celui qui se trouve toujours dans la sacristie. Quoiqu’il en soit, il fut remplacé en 1935 par un orgue Casavant d’occasion de huit jeux.

Vous cherchez l’orgue sur la tribune arrière? Il ne s’y trouve plus. Il a été déplacé en 1969 dans la tribune latérale droite, à côté du chœur. L’essentiel de l’orgue Casavant a été conservé, mais il fut reconstruit et réaménagé par le facteur d’orgues Providence, de Saint-Hyacinthe. L’endroit étant exigu, l’organiste se trouve maintenant au premier plancher, devant la chorale, face à l’instrument.

En 2019, Les Prix du patrimoine ont souligné l’apport d’une organiste, Madame Louise Fortin Bouchard, qui a fait vibrer l’orgue de l’église Saint-Étienne à de nombreuses occasions et, en tant que porteur de tradition, a contribué à faire rayonner, à faire connaître et à transmettre son art.

Vous êtes curieux d’observer un orgue par l’intérieur? Cliquez ici pour accéder à cet endroit aussi inusité qu’inaccessible
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