Église St-Nicolas

Bienvenue à l’église Saint-Nicolas

Un milieu agricole traditionnel

L’ancienne église

Un contexte propice à la création

Le concept architectural

André Gilbert (1919-1998) 

La nef et la voûte étoilée

Les jeux de lumière

Le chemin de croix

Quelques modifications depuis la construction

La lampe du sanctuaire

Des objets sauvés des flammes

Les confessionnaux

La maquette topographique et historique de la paroisse

La sacristie

Bienvenue à l’église Saint-Nicolas

Quel monument incroyable!

À première vue, il peut être difficile d’en comprendre l’architecture, ainsi implantée dans un milieu aussi traditionnel que celui du village de Saint-Nicolas. Toutefois, lorsqu’on s’y attarde, que l’on comprend l’époque de construction ainsi que le concept qui oriente chaque geste posé dans ce bâtiment, notre regard change et perçoit tout le génie et la créativité qui entoure cette œuvre architecturale.

Vous voulez y voir plus clair? Bienvenue dans la visite virtuelle de l’église Saint-Nicolas!

Un milieu agricole traditionnel

Saint-Nicolas est l’un des berceaux de la colonisation dans la région. Sa topographie généralement plane favorise l’émergence de l’agriculture tôt sous le Régime Français. C’est ainsi que des familles au nom de Bergeron, Lambert, Demers (Dumets, Dumais) et Rousseau sont au nombre des premières à s’y installer. Les hauts plateaux qui surplombent le fleuve se couvrent de champs en culture. Au fil des saisons, les vergers apparaissent parmi les champs. L’aménagement d’un moulin à l’embouchure de la rivière Aulneuse contribue à l’apparition d’un petit hameau au haut de la côte. Ce hameau deviendra le cœur du village où s’implante l’église quelques années plus tard.

Le nom de la paroisse est attribué en rappel au village de Saint-Nicolas-de-la-Ferté, en France, qui est le lieu de naissance de Claude Bermen De La Martinière. Ce dernier a joué le rôle d’administrateur de la seigneurie de Lauzon et a contribué à la colonisation des terres à l’ouest de la rivière Chaudière.

Un milieu agricole traditionnel

Saint-Nicolas est l’un des berceaux de la colonisation dans la région. Sa topographie généralement plane favorise l’émergence de l’agriculture tôt sous le Régime Français. C’est ainsi que des familles au nom de Bergeron, Lambert, Demers (Dumets, Dumais) et Rousseau sont au nombre des premières à s’y installer. Les hauts plateaux qui surplombent le fleuve se couvrent de champs en culture. Au fil des saisons, les vergers apparaissent parmi les champs. L’aménagement d’un moulin à l’embouchure de la rivière Aulneuse contribue à l’apparition d’un petit hameau au haut de la côte. Ce hameau deviendra le cœur du village où s’implante l’église quelques années plus tard.

Le nom de la paroisse est attribué en rappel au village de Saint-Nicolas-de-la-Ferté, en France, qui est le lieu de naissance de Claude Bermen De La Martinière. Ce dernier a joué le rôle d’administrateur de la seigneurie de Lauzon et a contribué à la colonisation des terres à l’ouest de la rivière Chaudière.

L’ancienne église

La paroisse de Saint-Nicolas est fondée en 1694. Dès 1690, une petite chapelle en bois est érigée près d’un moulin, situé plus à l’ouest que le village actuel. C’est toutefois au début du 18e siècle qu’une première église en bois est installée. Cette dernière sera rapidement remplacée par une église en pierre, en 1728, réalisée selon les plans de l’architecte Jean-Baptiste Maillou localisée à l’emplacement de l’actuel presbytère. Une plaque de plomb située dans grand hall de l’actuelle église témoigne d’ailleurs de la bénédiction du lieu de culte aujourd’hui disparu.

Entre 1821-1823, on construit une nouvelle église selon les plans de Thomas Baillargé. Cet imposant temple subit de grandes modifications en 1906, notamment à la transformation de sa façade. Ces modifications contrastent avec le modèle plus traditionnel du corps de l’église.

Le 22 novembre 1961, un incendie détruit complètement l’église. Lors de l’événement, les villageois forment une chaîne humaine afin de sauver certains éléments dont les Saintes Espèces, le tabernacle et certains éléments du mobilier que l’on peut apercevoir dans le déambulatoire qui ceinture la nef. Deux statues (Saint-Nicolas et Sacré-Cœur) ont également été épargnées des flammes.

L’année suivante, les travaux de construction de l’église moderne débutent.

L’ancienne église

La paroisse de Saint-Nicolas est fondée en 1694. Dès 1690, une petite chapelle en bois est érigée près d’un moulin, situé plus à l’ouest que le village actuel. C’est toutefois au début du 18e siècle qu’une première église en bois est installée. Cette dernière sera rapidement remplacée par une église en pierre, en 1728, réalisée selon les plans de l’architecte Jean-Baptiste Maillou localisée à l’emplacement de l’actuel presbytère. Une plaque de plomb située dans grand hall de l’actuelle église témoigne d’ailleurs de la bénédiction du lieu de culte aujourd’hui disparu.

Entre 1821-1823, on construit une nouvelle église selon les plans de Thomas Baillargé. Cet imposant temple subit de grandes modifications en 1906, notamment à la transformation de sa façade. Ces modifications contrastent avec le modèle plus traditionnel du corps de l’église.

Le 22 novembre 1961, un incendie détruit complètement l’église. Lors de l’événement, les villageois forment une chaîne humaine afin de sauver certains éléments dont les Saintes Espèces, le tabernacle et certains éléments du mobilier que l’on peut apercevoir dans le déambulatoire qui ceinture la nef. Deux statues (Saint-Nicolas et Sacré-Cœur) ont également été épargnées des flammes.

L’année suivante, les travaux de construction de l’église moderne débutent.

Un contexte propice à la création

Au moment de la construction de cette église, une convergence de différents facteurs sociaux, religieux et artistiques permet de pousser l’audace et de concevoir un temple unique. Geste audacieux et affirmé, le concept de l’église Saint-Nicolas s’inscrit en effet dans un courant de modernisme qui a marqué l’histoire du Québec des années 1960 et 1970.

À l’époque, le peuple québécois sort d’une période de noirceur où gouvernement et clergé ont maintenu les rennes bien serrés et ont laissé peu de place à l’expression individuelle et collective. En réaction à ce contexte oppressant, un groupe d’artistes signe le Refus global en 1948, un manifeste qui milite pour la libération de la structure sociale et les valeurs traditionnelles qui y sont associées et prône l’autonomie, l’affranchissement et l’émancipation des individus.
Bien que le milieu artistique ait su s’affranchir de manière précoce, il faut attendre la Révolution tranquille, en 1960, pour que la population se libère de ce carcan à son tour.

Avec l’avènement des années 1960, on assiste à une franche rupture du passé et à une période de renaissance marquée par l’effervescence artistique, culturelle, sociale et politique. Ces éléments auront des impacts majeurs sur les structures, les institutions et le peuple en général.

Dans cette période de croissance sans précédent, plusieurs églises et bâtiments institutionnels du Québec ont été construits. De formes créatives et de conceptions variées, ceux-ci tranchent avec le classicisme des églises traditionnelles.
D’ailleurs, ces œuvres architecturales audacieuses détonnent parfois du cadre traditionnel qui les accueille, comme c’est le cas dans le vieux village de Saint-Nicolas.

Voici quelques réalisations religieuses créatives et audacieuses issues de cette époque :

Un contexte propice à la création

Au moment de la construction de cette église, une convergence de différents facteurs sociaux, religieux et artistiques permet de pousser l’audace et de concevoir un temple unique. Geste audacieux et affirmé, le concept de l’église Saint-Nicolas s’inscrit en effet dans un courant de modernisme qui a marqué l’histoire du Québec des années 1960 et 1970.

À l’époque, le peuple québécois sort d’une période de noirceur où gouvernement et clergé ont maintenu les rennes bien serrés et ont laissé peu de place à l’expression individuelle et collective. En réaction à ce contexte oppressant, un groupe d’artistes signe le Refus global en 1948, un manifeste qui milite pour la libération de la structure sociale et les valeurs traditionnelles qui y sont associées et prône l’autonomie, l’affranchissement et l’émancipation des individus.
Bien que le milieu artistique ait su s’affranchir de manière précoce, il faut attendre la Révolution tranquille, en 1960, pour que la population se libère de ce carcan à son tour.

Avec l’avènement des années 1960, on assiste à une franche rupture du passé et à une période de renaissance marquée par l’effervescence artistique, culturelle, sociale et politique. Ces éléments auront des impacts majeurs sur les structures, les institutions et le peuple en général.

Dans cette période de croissance sans précédent, plusieurs églises et bâtiments institutionnels du Québec ont été construits. De formes créatives et de conceptions variées, ceux-ci tranchent avec le classicisme des églises traditionnelles.
D’ailleurs, ces œuvres architecturales audacieuses détonnent parfois du cadre traditionnel qui les accueille, comme c’est le cas dans le vieux village de Saint-Nicolas.

Voici quelques réalisations religieuses créatives et audacieuses issues de cette époque :

Un contexte propice à la création

Au moment de la construction de cette église, une convergence de différents facteurs sociaux, religieux et artistiques permet de pousser l’audace et de concevoir un temple unique. Geste audacieux et affirmé, le concept de l’église Saint-Nicolas s’inscrit en effet dans un courant de modernisme qui a marqué l’histoire du Québec des années 1960 et 1970.

À l’époque, le peuple québécois sort d’une période de noirceur où gouvernement et clergé ont maintenu les rennes bien serrés et ont laissé peu de place à l’expression individuelle et collective. En réaction à ce contexte oppressant, un groupe d’artistes signe le Refus global en 1948, un manifeste qui milite pour la libération de la structure sociale et les valeurs traditionnelles qui y sont associées et prône l’autonomie, l’affranchissement et l’émancipation des individus.
Bien que le milieu artistique ait su s’affranchir de manière précoce, il faut attendre la Révolution tranquille, en 1960, pour que la population se libère de ce carcan à son tour.

Avec l’avènement des années 1960, on assiste à une franche rupture du passé et à une période de renaissance marquée par l’effervescence artistique, culturelle, sociale et politique. Ces éléments auront des impacts majeurs sur les structures, les institutions et le peuple en général.

Dans cette période de croissance sans précédent, plusieurs églises et bâtiments institutionnels du Québec ont été construits. De formes créatives et de conceptions variées, ceux-ci tranchent avec le classicisme des églises traditionnelles.
D’ailleurs, ces œuvres architecturales audacieuses détonnent parfois du cadre traditionnel qui les accueille, comme c’est le cas dans le vieux village de Saint-Nicolas.

Voici quelques réalisations religieuses créatives et audacieuses issues de cette époque :

Un contexte propice à la création

Au moment de la construction de cette église, une convergence de différents facteurs sociaux, religieux et artistiques permet de pousser l’audace et de concevoir un temple unique. Geste audacieux et affirmé, le concept de l’église Saint-Nicolas s’inscrit en effet dans un courant de modernisme qui a marqué l’histoire du Québec des années 1960 et 1970.

À l’époque, le peuple québécois sort d’une période de noirceur où gouvernement et clergé ont maintenu les rennes bien serrés et ont laissé peu de place à l’expression individuelle et collective. En réaction à ce contexte oppressant, un groupe d’artistes signe le Refus global en 1948, un manifeste qui milite pour la libération de la structure sociale et les valeurs traditionnelles qui y sont associées et prône l’autonomie, l’affranchissement et l’émancipation des individus.
Bien que le milieu artistique ait su s’affranchir de manière précoce, il faut attendre la Révolution tranquille, en 1960, pour que la population se libère de ce carcan à son tour.

Avec l’avènement des années 1960, on assiste à une franche rupture du passé et à une période de renaissance marquée par l’effervescence artistique, culturelle, sociale et politique. Ces éléments auront des impacts majeurs sur les structures, les institutions et le peuple en général.

Dans cette période de croissance sans précédent, plusieurs églises et bâtiments institutionnels du Québec ont été construits. De formes créatives et de conceptions variées, ceux-ci tranchent avec le classicisme des églises traditionnelles.
D’ailleurs, ces œuvres architecturales audacieuses détonnent parfois du cadre traditionnel qui les accueille, comme c’est le cas dans le vieux village de Saint-Nicolas.

Voici quelques réalisations religieuses créatives et audacieuses issues de cette époque :

Un contexte propice à la création

Au moment de la construction de cette église, une convergence de différents facteurs sociaux, religieux et artistiques permet de pousser l’audace et de concevoir un temple unique. Geste audacieux et affirmé, le concept de l’église Saint-Nicolas s’inscrit en effet dans un courant de modernisme qui a marqué l’histoire du Québec des années 1960 et 1970.

À l’époque, le peuple québécois sort d’une période de noirceur où gouvernement et clergé ont maintenu les rennes bien serrés et ont laissé peu de place à l’expression individuelle et collective. En réaction à ce contexte oppressant, un groupe d’artistes signe le Refus global en 1948, un manifeste qui milite pour la libération de la structure sociale et les valeurs traditionnelles qui y sont associées et prône l’autonomie, l’affranchissement et l’émancipation des individus.
Bien que le milieu artistique ait su s’affranchir de manière précoce, il faut attendre la Révolution tranquille, en 1960, pour que la population se libère de ce carcan à son tour.

Avec l’avènement des années 1960, on assiste à une franche rupture du passé et à une période de renaissance marquée par l’effervescence artistique, culturelle, sociale et politique. Ces éléments auront des impacts majeurs sur les structures, les institutions et le peuple en général.

Dans cette période de croissance sans précédent, plusieurs églises et bâtiments institutionnels du Québec ont été construits. De formes créatives et de conceptions variées, ceux-ci tranchent avec le classicisme des églises traditionnelles.
D’ailleurs, ces œuvres architecturales audacieuses détonnent parfois du cadre traditionnel qui les accueille, comme c’est le cas dans le vieux village de Saint-Nicolas.

Voici quelques réalisations religieuses créatives et audacieuses issues de cette époque :

Un contexte propice à la création

Au moment de la construction de cette église, une convergence de différents facteurs sociaux, religieux et artistiques permet de pousser l’audace et de concevoir un temple unique. Geste audacieux et affirmé, le concept de l’église Saint-Nicolas s’inscrit en effet dans un courant de modernisme qui a marqué l’histoire du Québec des années 1960 et 1970.

À l’époque, le peuple québécois sort d’une période de noirceur où gouvernement et clergé ont maintenu les rennes bien serrés et ont laissé peu de place à l’expression individuelle et collective. En réaction à ce contexte oppressant, un groupe d’artistes signe le Refus global en 1948, un manifeste qui milite pour la libération de la structure sociale et les valeurs traditionnelles qui y sont associées et prône l’autonomie, l’affranchissement et l’émancipation des individus.
Bien que le milieu artistique ait su s’affranchir de manière précoce, il faut attendre la Révolution tranquille, en 1960, pour que la population se libère de ce carcan à son tour.

Avec l’avènement des années 1960, on assiste à une franche rupture du passé et à une période de renaissance marquée par l’effervescence artistique, culturelle, sociale et politique. Ces éléments auront des impacts majeurs sur les structures, les institutions et le peuple en général.

Dans cette période de croissance sans précédent, plusieurs églises et bâtiments institutionnels du Québec ont été construits. De formes créatives et de conceptions variées, ceux-ci tranchent avec le classicisme des églises traditionnelles.
D’ailleurs, ces œuvres architecturales audacieuses détonnent parfois du cadre traditionnel qui les accueille, comme c’est le cas dans le vieux village de Saint-Nicolas.

Voici quelques réalisations religieuses créatives et audacieuses issues de cette époque :

Un contexte propice à la création

Au moment de la construction de cette église, une convergence de différents facteurs sociaux, religieux et artistiques permet de pousser l’audace et de concevoir un temple unique. Geste audacieux et affirmé, le concept de l’église Saint-Nicolas s’inscrit en effet dans un courant de modernisme qui a marqué l’histoire du Québec des années 1960 et 1970.

À l’époque, le peuple québécois sort d’une période de noirceur où gouvernement et clergé ont maintenu les rennes bien serrés et ont laissé peu de place à l’expression individuelle et collective. En réaction à ce contexte oppressant, un groupe d’artistes signe le Refus global en 1948, un manifeste qui milite pour la libération de la structure sociale et les valeurs traditionnelles qui y sont associées et prône l’autonomie, l’affranchissement et l’émancipation des individus.
Bien que le milieu artistique ait su s’affranchir de manière précoce, il faut attendre la Révolution tranquille, en 1960, pour que la population se libère de ce carcan à son tour.

Avec l’avènement des années 1960, on assiste à une franche rupture du passé et à une période de renaissance marquée par l’effervescence artistique, culturelle, sociale et politique. Ces éléments auront des impacts majeurs sur les structures, les institutions et le peuple en général.

Dans cette période de croissance sans précédent, plusieurs églises et bâtiments institutionnels du Québec ont été construits. De formes créatives et de conceptions variées, ceux-ci tranchent avec le classicisme des églises traditionnelles.
D’ailleurs, ces œuvres architecturales audacieuses détonnent parfois du cadre traditionnel qui les accueille, comme c’est le cas dans le vieux village de Saint-Nicolas.

Voici quelques réalisations religieuses créatives et audacieuses issues de cette époque :

Le concept architectural

L’architecte André Gilbert a misé sur les forces du milieu afin de créer une œuvre qui reflète les caractéristiques de celui-ci. En effet, quand on pense à Saint-Nicolas, deux éléments significatifs s’imposent : la présence du fleuve et l’activité agricole. Ces deux empreintes locales ont été les bases sur lesquelles l’architecte s’est appuyé pour concevoir un temple résolument moderne, créatif et ancré dans sa communauté et son milieu.

André Gilbert a développé son concept autour du thème de la navigation et, pour ce faire, il utilise le matériau malléable par excellence, le béton, afin de disposer de toute la souplesse nécessaire.
À l’extérieur, on retrouve un voile de béton en guise de clocher qui rappelle les voilures du bateau et évoque élégamment la coiffe de l’évêque saint Nicolas. Toujours en lien avec le thème de la navigation, une galerie fait le tour du bâtiment tel le pont d’un bateau. À l’image du pont, dans la nef, une balustrade ceinture l’autel et une chaire légère, semblable à un poste d’observation, est jonchée sur une structure rappelant un mât… Bref, chaque petit geste et choix a été réfléchi et conceptualisé en fonction de ce thème.

L’architecte effectue également quelques clins d’œil au milieu agricole environnant. L’insertion de pierres des champs sur les murs extérieurs et intérieurs ainsi que l’autel sculpté dans un bloc de pierre en sont des exemples manifestes.

Malgré l’audace de l’architecture, le concepteur intègre également des éléments du passé, tels que la statue de saint Nicolas qui chapeaute l’entrée. Cette dernière, qui figurait initialement sur la devanture de l’ancien temple incendié, a été sauvée et intégrée à la nouvelle église.

Le concept architectural

L’architecte André Gilbert a misé sur les forces du milieu afin de créer une œuvre qui reflète les caractéristiques de celui-ci. En effet, quand on pense à Saint-Nicolas, deux éléments significatifs s’imposent : la présence du fleuve et l’activité agricole. Ces deux empreintes locales ont été les bases sur lesquelles l’architecte s’est appuyé pour concevoir un temple résolument moderne, créatif et ancré dans sa communauté et son milieu.

André Gilbert a développé son concept autour du thème de la navigation et, pour ce faire, il utilise le matériau malléable par excellence, le béton, afin de disposer de toute la souplesse nécessaire.
À l’extérieur, on retrouve un voile de béton en guise de clocher qui rappelle les voilures du bateau et évoque élégamment la coiffe de l’évêque saint Nicolas. Toujours en lien avec le thème de la navigation, une galerie fait le tour du bâtiment tel le pont d’un bateau. À l’image du pont, dans la nef, une balustrade ceinture l’autel et une chaire légère, semblable à un poste d’observation, est jonchée sur une structure rappelant un mât… Bref, chaque petit geste et choix a été réfléchi et conceptualisé en fonction de ce thème.

L’architecte effectue également quelques clins d’œil au milieu agricole environnant. L’insertion de pierres des champs sur les murs extérieurs et intérieurs ainsi que l’autel sculpté dans un bloc de pierre en sont des exemples manifestes.

Malgré l’audace de l’architecture, le concepteur intègre également des éléments du passé, tels que la statue de saint Nicolas qui chapeaute l’entrée. Cette dernière, qui figurait initialement sur la devanture de l’ancien temple incendié, a été sauvée et intégrée à la nouvelle église.

Le concept architectural

L’architecte André Gilbert a misé sur les forces du milieu afin de créer une œuvre qui reflète les caractéristiques de celui-ci. En effet, quand on pense à Saint-Nicolas, deux éléments significatifs s’imposent : la présence du fleuve et l’activité agricole. Ces deux empreintes locales ont été les bases sur lesquelles l’architecte s’est appuyé pour concevoir un temple résolument moderne, créatif et ancré dans sa communauté et son milieu.

André Gilbert a développé son concept autour du thème de la navigation et, pour ce faire, il utilise le matériau malléable par excellence, le béton, afin de disposer de toute la souplesse nécessaire.
À l’extérieur, on retrouve un voile de béton en guise de clocher qui rappelle les voilures du bateau et évoque élégamment la coiffe de l’évêque saint Nicolas. Toujours en lien avec le thème de la navigation, une galerie fait le tour du bâtiment tel le pont d’un bateau. À l’image du pont, dans la nef, une balustrade ceinture l’autel et une chaire légère, semblable à un poste d’observation, est jonchée sur une structure rappelant un mât… Bref, chaque petit geste et choix a été réfléchi et conceptualisé en fonction de ce thème.

L’architecte effectue également quelques clins d’œil au milieu agricole environnant. L’insertion de pierres des champs sur les murs extérieurs et intérieurs ainsi que l’autel sculpté dans un bloc de pierre en sont des exemples manifestes.

Malgré l’audace de l’architecture, le concepteur intègre également des éléments du passé, tels que la statue de saint Nicolas qui chapeaute l’entrée. Cette dernière, qui figurait initialement sur la devanture de l’ancien temple incendié, a été sauvée et intégrée à la nouvelle église.

André Gilbert (1919-1998)

Né à Québec, l’architecte André Gilbert a fait ses études à Washington, au Manitoba et à Genève, mais c’est dans sa ville d’origine qu’il revient s’établir et réalise la plupart de ses œuvres.

Les réalisations de Gilbert sont variées : bâtiments institutionnels, religieux et publics, résidences privées ainsi que des monuments figurent parmi ses réalisations. Plusieurs d’entre elles ont été implantées à Sainte-Foy, Sillery, Charlesbourg et quelques-unes à Saint-Nicolas.

Dans un texte d’opinion publié en septembre 1958 dans la revue Architecture – bâtiment - construction, André Gilbert relate les difficultés du métier où la créativité de l’architecte est souvent réduite, voire éteinte par les exigences ou la méconnaissance du client. Selon André Gilbert, l’incompréhension du rôle de l’architecte enfreint la liberté artistique et conduit à des projets mitigés et insatisfaisants.

 « Ne croyez-vous pas, vraiment, que l’architecte a droit de s’exprimer pleinement, sans contrainte, et qu’il est en droit de s’attendre à votre confiance? […] Vous qui traiterez demain avec cet inconnu, laissez-lui la latitude voulue dans la réalisation du contenant de vos besoins. Ainsi pourra-t-il vous donner le meilleur de lui-même, ce qu’il désire ardemment. »

On peut imaginer, à la lumière de ce texte, que l’œuvre pleinement assumée de l’église Saint-Nicolas a certainement été une grande source de fierté et d’accomplissement pour l’artiste!

La nef et la voûte étoilée

Contrairement à la grande majorité des églises, l’autel est situé en plein centre de la nef et les bancs sont disposés tout autour. On imagine le défi pour le célébrant qui doit veiller à garder ses fidèles attentifs, peu importe l’angle de vue!

Dans le concept original, on remarque également que le plafond de plâtre courbé intégrait une voûte étoilée. De plus, des puits de lumière disposés tout autour de la nef semblent reproduire l’horizon. Les luminaires ont depuis été remplacés et cette impression de firmament et de perspective est beaucoup moins perceptible en raison de ces changements.

Les jeux de lumière

Un autre trait distinctif de cette église est l’omniprésence de la lumière. Le déambulatoire qui ceinture la nef et l’entrée du bâtiment sont généreusement fenestrés. La lumière pénètre dans la nef grâce aux nombreuses ouvertures composées de jeux d’arches et de claires-voies. Cette abondance de lumière naturelle apporte, à chacun des espaces, une qualité indéniable au bâtiment.

Il est à noter que les fonts baptismaux et le chemin de croix étaient autrefois disposés dans le hall et le déambulatoire, tout comme les confessionnaux qui le sont toujours. Ces espaces lumineux sont bien plus qu’utilitaires, ils appartiennent au peuple.

Les jeux de lumière

Un autre trait distinctif de cette église est l’omniprésence de la lumière. Le déambulatoire qui ceinture la nef et l’entrée du bâtiment sont généreusement fenestrés. La lumière pénètre dans la nef grâce aux nombreuses ouvertures composées de jeux d’arches et de claires-voies. Cette abondance de lumière naturelle apporte, à chacun des espaces, une qualité indéniable au bâtiment.

Il est à noter que les fonts baptismaux et le chemin de croix étaient autrefois disposés dans le hall et le déambulatoire, tout comme les confessionnaux qui le sont toujours. Ces espaces lumineux sont bien plus qu’utilitaires, ils appartiennent au peuple.

Le chemin de croix

Le chemin de croix en bois sculpté est l’œuvre de Médard Bourgault (1897-1967). L’ensemble a été réalisé en 1947.

Médard Bourgault est l’un des trois frères sculpteurs qui ont popularisé et transmis l’art sculptural à Saint-Jean-Port-Joli. Les sujets religieux ont occupé une bonne partie de son œuvre. L’expression des personnages qui figurent sur ce chemin de croix est particulièrement touchante et suscite l’émotion.

Autrefois, le chemin de croix était disposé dans le déambulatoire ceinturant la nef. Ces tableaux en bois apportent une touche de chaleur dans l’ornementation de cette église, qui fait davantage usage de matériaux minéraux.
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La lampe du sanctuaire

Chaque église catholique sacralisée possède sa lampe du sanctuaire. Cette lampe est une veilleuse, allumée en permanence, dont la lumière symbolise la présence du Christ en ces lieux. Lorsqu’une église cesse le culte et est désacralisée, on éteint la lampe ou on la retire.

La lampe du sanctuaire qui a été choisie pour représenter la présence divine à Saint-Nicolas est à la hauteur de l’architecture. De facture résolument moderne, cette dernière se distingue des modèles plus classiques que nous avons l’habitude de voir dans les églises. L’œuvre conceptuelle composée de lignes verticales et horizontales. Ainsi suspendue, on ne croirait pas que la sculpture fait plus de deux mètres de haut!

La lampe du sanctuaire

Chaque église catholique sacralisée possède sa lampe du sanctuaire. Cette lampe est une veilleuse, allumée en permanence, dont la lumière symbolise la présence du Christ en ces lieux. Lorsqu’une église cesse le culte et est désacralisée, on éteint la lampe ou on la retire.

La lampe du sanctuaire qui a été choisie pour représenter la présence divine à Saint-Nicolas est à la hauteur de l’architecture. De facture résolument moderne, cette dernière se distingue des modèles plus classiques que nous avons l’habitude de voir dans les églises. L’œuvre conceptuelle composée de lignes verticales et horizontales. Ainsi suspendue, on ne croirait pas que la sculpture fait plus de deux mètres de haut!

Des objets sauvés des flammes

Dans les anciennes églises du Québec, on retrouvait parfois une série de bancs amovibles dans l’allée centrale. On peut d’ailleurs apercevoir cette allée sur la photographie de l’ancienne église.

Lors de l’incendie de 1961, on a pu sauver certains éléments du mobilier, dont ce banc et l’harmonium disposés dans le déambulatoire.

L’harmonium a été fabriqué par D.W. Karn entre 1870 et 1900. Installé dans l’ancienne église, il fut récupéré par la famille Deblois lors de l’incendie.

Des objets sauvés des flammes

Dans les anciennes églises du Québec, on retrouvait parfois une série de bancs amovibles dans l’allée centrale. On peut d’ailleurs apercevoir cette allée sur la photographie de l’ancienne église.

Lors de l’incendie de 1961, on a pu sauver certains éléments du mobilier, dont ce banc et l’harmonium disposés dans le déambulatoire.

L’harmonium a été fabriqué par D.W. Karn entre 1870 et 1900. Installé dans l’ancienne église, il fut récupéré par la famille Deblois lors de l’incendie.

Des objets sauvés des flammes

Dans les anciennes églises du Québec, on retrouvait parfois une série de bancs amovibles dans l’allée centrale. On peut d’ailleurs apercevoir cette allée sur la photographie de l’ancienne église.

Lors de l’incendie de 1961, on a pu sauver certains éléments du mobilier, dont ce banc et l’harmonium disposés dans le déambulatoire.

L’harmonium a été fabriqué par D.W. Karn entre 1870 et 1900. Installé dans l’ancienne église, il fut récupéré par la famille Deblois lors de l’incendie.
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La maquette topographique et historique de la paroisse

Cette maquette que l’on peut observer dans le déambulatoire a été réalisée par Guy Lemieux à la demande de la Société historique de Saint-Nicolas – Bernières. Elle localise et identifie différentes constructions et installations établies sur le territoire entre 1694 et la fin du 19e siècle. On retrouve notamment les quais, les moulins, les pêches à l’anguille, les barrages et les ponts, les éléments religieux, les ensembles agricoles et les maisons.

Ce projet constitue un livre d’histoire en trois dimensions puisqu’il regroupe et met en image de nombreuses données tant géographiques qu’historiques.
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