Église L'Assomption-de-la-Sainte-Vierge des Éboulements

Chaire, banc d’œuvre et tabernacle

Cette similitude s’observe à l’intérieur de l’église. André Paquet dit Lavallée a réalisé avec Thomas Baillairgé plusieurs décorations d’églises, dont celle de l’ancienne église des Éboulements vers 1840. À la suite de l’incendie de 1931, l’entrepreneur François-Xavier Lambert et ses hommes vont se charger de reproduire la décoration intérieure de l’ancien temple. De même, des copies à l’identique sont réalisées de la chaire et du banc d’œuvre détruits. Notons que le tabernacle a pour sa part été sauvé des flammes, une œuvre associée elle aussi à André Paquet.  

Une réplique du temple précédent

Les paroissiens exigent souvent lors d’un incendie que la nouvelle église ressemble à la précédente. Dans le cas de l’architecte Joseph-Aimé Poulin, de Sherbrooke, et de l’entrepreneur François-Xavier Lambert, de Sainte-Anne-de-la-Pocatière, ce mandat a été respecté à lettre; la consultation des photos du nouveau et de l’ancien temple démontre bien la continuité. Notons quelques transformations : le bâtiment est agrandi, mais le tout est fait à l’échelle, son revêtement extérieur en bois est remplacé par de la pierre des champs. Finalement, l’angle de la façade de l’église est déplacé pour faire face directement au fleuve. 

Église L’Assomption-de-la-Sainte-Vierge des Éboulements

L’église des Éboulements constitue une réplique agrandie du temple précédent incendié en 1931.  Construit en 1932 par l’entrepreneur François-Xavier Lambert, selon les plans de l’architecte Joseph-Aimé Poulin, le bâtiment recouvert à l’extérieur de pierres de champs copie littéralement à l’intérieur la décoration et des pièces (chaire, banc d’œuvre) perdues et réalisées vers 1840 par André Paquet. Un bas-relief représentant l’Assomption de la Vierge de François Baillairgé, daté de 1796, constitue une œuvre majeure conservée dans l’église.  

L’Assomption de la Vierge de François Baillairgé

L’église comprend un bas-relief en bois polychromé et doré réalisé par François Baillairgé en 1796. Placés dans la nouvelle église en 1940, les personnages qui le composent sont accrochés derrière le maître-autel avec arrière-fond une toile qui détonne quelque peu. Déplacés en 1954 dans la sacristie, les personnages du bas-relief seront par la suite fixés sur une planche en 1975 lors du prêt de l’œuvre au Musée de Québec qui présente une exposition sur François Baillairgé. Retournée aux Éboulements, l’œuvre est restaurée en 2017. L’Assomption de la Vierge est finalement livrée en avril 2018 et se trouve aujourd’hui dans le transept gauche.

Maître-autel et tableau en 1954

En septembre 1954, l’église des Éboulements dévoile un nouveau maître-autel. Pesant près de 4 000 livres, il a été assemblé dans les ateliers de la Maison Barsetti et Frères Inc. de Québec. Il est fabriqué en marbre noir et or d’un seul bloc importé directement d’Italie. Il fut consacré lors d’une cérémonie par Mgr Lionel Audet. Un tableau représentant la Madone des Éboulements, réalisé par l’artiste G. Valério, est alors en production et remplacera l’Assomption de la Vierge de François Baillairgé.  

Statue de l’Assomption

La façade de l’église des Éboulements est embellie par la statue de la Vierge qu’on y retrouve réalisée par le sculpteur J.-Georges Trudelle de Saint-Romuald. L’œuvre confectionnée en bois est recouverte de métal.