Chapelle La Galette (1930)

La Galette

Le site de la Galette est fréquenté depuis le milieu du 19e siècle, au moment de la construction d’une route menant vers le Saguenay. Un relais, d’un ensemble de 6, est alors aménagé à La Galette. Le Club de La Galette, formé en 1930, est un camp de chasse possédant une modeste infrastructure d’hôtellerie ; il a été en activité jusqu’au moment du déclubage, c’est-à-dire dans les années 1970.

Maître-autel, retable, crucifix et tabernacle

Ces pièces ont été réalisées par Benjamin Girard de Saint-Urbain, coureur des bois et trappeur, à l’hiver 1962-1963. Toutes en mélèze, elles sont fabriquées selon des méthodes traditionnelles qui s’inscrivent dans la nouvelle liturgie mise en place à la suite du Concile Vatican II.

Bancs

Il est à noter que les bancs en bois de confection artisanale comprennent même un prie-Dieu.

La cloche

Coulée à Québec en 1931, la cloche se trouve à la chapelle. Sur l’objet, le nom du donateur, celui de sa femme et ceux de ses enfants sont inscrits. Il s’agit d’Omer, d’Eugène, d’Anna, de Marguerite et de Charles.

La structure en épinette noire

La structure de la chapelle, d’une superficie de 30 sur 46,6 pieds, est faite de billes d’épinettes noires. On remarque cette superposition des sections « grosses » et « petites », ce qui permet de natcher les pièces de bois.

Introduction

La chapelle de La Galette a été construite à l’été 1930 par Eugène Leclerc de Québec, propriétaire du Club privé du même nom. Il aurait érigé ce bâtiment dédié à sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus à la suite d’un vœu exaucé, soit la guérison de sa femme. Construite en épinette noire, selon le mode de construction traditionnel des maisons de colons, cette chapelle marque la piété, puisqu’elle se situe sur un site qui fut tour à tour un relais et un club privé de chasse, à la porte d’entrée des Grands-Jardins.